LES SORCIERS

 

 Admettre l’existence de la sorcellerie, c’est adhérer à l’idée que certaines personnes possèdent des facultés extraordinaires parcequ’elles ont un don.

 

Qui sont ces personnes dont l’histoire nous a laissé une image bien peu reluisante ? Qu’en est-il par exemple du mythe de la sorcière – vieille femme marginale -, de la guérisseuse persécutée, du sorcier malade mental…?

D’où vient le Don (où en est par exemple la croyance au pacte diabolique ?), se transmet-il, s’acquière-il par une initiation… ? De quelle nature est-il ? Se limite-t-il au seul maniement des vertus occultes des végétaux, minéraux, astres…ou suppose-t-il une autre vision du monde où l’homme serait en rapport avec des “forces de l’au-delà”, des esprits, des entités… ?

Quelles sont les conditions requises pour pouvoir l’exercer sans péril et quelles implications entraine sa possession dans la vie quotidienne du sorcier ?

 

 

 

 

Mais qui dit sorcellerie suppose l’existence de personnes qui ont recours aux sorciers.

Qui sont-elles ? Pourquoi s’adressent-elles à un sorcier ? Que signifie l’envoûtement et d’où vient-il ? Quels sont ses symptômes ? Comment comprendre les demandesd’envoûtement ?

Quelle est l’attitude du corps médical vis à vis de ces demandes ? Celle de l’église ?

 

Et qui dit sorcellerie dit actes concrets effectués par les sorciers pour leurs clients dans les deux domaines où ils opèrent : la magie blanche et la magie noire.

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Quels sont les rituels destinés à protéger les personnes, les animaux, les bâtiments, les biens…: les amulettes, les talismans, les prières de garde… ? Comment les analyser ?

Quelles sont les différentes procédures pouvant soulager les victimes de sorcellerie : les prières de délivrance ou d’exorcisme, les philtres et onguents revitalisants ?

Enfin sont étudiés les moyens de terrasser l’adversaire, que ce soit pour envoûter ou pour “retourner les sorts“ par :

- la puissance du geste : l’enclouage, le chevillage, la ligature, le toucher, le regard (mauvais œil),

- la force du verbe : la récitation de formules magiques, d’incantations…

 

- l’emploi d’objets : sorcellerie alimentaire (philtres et poudres), les charges, la confection de poupées d’envoûtement (dagydes), l’usage de la photographie, de vêtements, de déchets corporels (ongles, cheveux…)

- la transmission d’influences à distance : télépathie, télékinésie, attaque de l’”aura”, dédoublement…

 

Et enfin qui dit sorcellerie suppose la possibilité d’apprécier son efficience.

Dans quel cadre et à quelles conditions sont obtenus les résultats : fixer des sortilèges, ôter des maléfices ? Que peut dire la science quant à l’appréciation des effets de la sorcellerie.

A terme, nous saurons quelle est la réalité du désenvoûtement et de l’envoûtement, ce qu’il faut penser de ces deux types de pratiques où se joue l’univers de la sorcellerie.