Au fil des récits nous sommes témoins des moyens qu’il emploie pour lier commerce avec les humains. Mais ses ruses sont rarement couronnées de succès et le Malin porte bien mal son nom. Nous sommes très loin du diable que nous décrit l’église et qui fait peur.
Ici, c’est plutôt un « pauvre diable » que nous voyons évoluer, une créature pitoyable et risible, qui en voit « des vertes et des pas mûres », et que nous avons presque envie de plaindre tant il a de déboires dans ses entreprises.
Ces récits sont en fait les histoires qui se racontaient naguère aux veillées. Ce ne sont donc pas des textes littéraires, comme les contes de Grimm ou de Perrault, mais bien ce que l’on nomme la « littérature orale » populaire. C’est pourquoi ils dépassent rarement la dizaine de pages, et qu’ils sont donc racontables aux enfants notamment, dans un laps de temps très court.
Ces contes s’inscrivent dans un cadre régional et proviennent des grands collecteurs de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle.
Mais, pour une fois nous avons des textes qui sont issus de tous les pays de Bretagne, du Vannetais, de l’Iroise, du Trégor, de la Côte d’Émeraude, de la forêt de Brocéliande, des marais de Redon ou de la presqu’île guérandaise….
Bonne rencontre avec ce singulier personnage ! |