CONTES DU MALIN, DE DIABLES ET DE DEMONS, Brissac-Quincé, éditions du Petit Pavé, 2020.


Le Malin porte bien mal son nom. Et pourtant, il ne ménage pas sa peine pour résoudre tous nos désirs et même pour nous en soumettre de nouveaux, auxquels nous n’avons pas pensé.

Mais malgré son exceptionnelle pugnacité à gagner à sa cause les âmes chancelantes, un plus rusé que lui se met sans cesse en travers de son chemin et ruine ses projets. Car le « diable populaire » n’a effectivement pas de chance avec les humains et, quoi qu’il fasse, c’est toujours le « dindon de l’histoire ».


Il n’est donc pas étonnant qu’un tel personnage ait autant de succès dans ces histoires autrefois racontées aux veillées. Assurément, on ne peut que passer d’agréables moments avec un tel « loustic », dont l’existence semble se résumer à constamment enrichir et vérifier l’adage qui veut que « tel est pris, qui croyait prendre ».