CONTES DE LA MORT ET DE L’ANKOU, Brissac-Quincé, éditions du Petit Pavé, 2020.

Assurément, la mort définit le sens de notre vie et en évalue la teneur lorsqu’elle s’achève.

Mais comment donc s’effectue cette évaluation qui nous engage pour l’éternité ? N’est-il point possible de savoir quand aura lieu ce grand passage afin de s’y préparer au mieux ? Est-ce déraisonnable d’imaginer échapper à l’Ankou lorsque paraît sa silhouette ? N’est-il pas possible de s’arranger avec lui pour qu’il revienne plus tard vous chercher ?

A lire ces récits naguères contés à la veillée, la réponse à ces questions n’est pas aussi évidente qu’elle pourrait le sembler. Si tout le monde s’accorde pour considérer que la mort est juste car elle ne distingue pas les riches des pauvres, l’unanimité est loin d’être acquise pour ce qui est d’apprécier le meilleur moment pour rendre l’âme. Un moment pourtant essentiel, à ne pas manquer.